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ilus trail
22 juin 2008

L'Arc en Ciel

Ma première course de l'Arc en Ciel
les constats :
Samedi 21 juin 2008, 2 heures du mat., je me lève pour me préparer
à participer à cette épreuve mythique qu'est la course de l'Arc en ciel.
Tout est nouveau pour moi : 1ère participation sur la longueur que sur
ce profil type en forme d'ARC EN CIEL.
Néanmoins, ayant fait jadis quelques reconnaissances, dans l'ensemble,
c'est un parcours assez roulant, mis à part la portion : Maîdo/R.F.Tévelave.
Donc la technicité reste dans une bonne moyenne malgrés ces 15 kms
de caillasses sur un total de  61 kms.
En raisonnement kilodénive, cela donne 61,3 kms + 3500 mètres
de dénivelés positifs ; soit 61,3+(3500*6/1000)= 82,3 kds.
Enthousiasmé par ce nouveau programme et ravi qu'il fasse partie
du challenge montagne, je me sens poussé par l'Esprit de
Compétition. Le départ est lancé à 4 heure du matin, je file
à une bonne allure de 12 km/h (allure seuil-), normal quoi ! On est encore
sur le plat et le bitume. Ensuite, la gestion de mon allure
se règlera à la sentation, aussi selon mon cardio, mais surtout
selon le pourcentage de pente qui se fera beaucoup plus ressentir.
Je me sens bien et j'éprouve du plaisir, sans trop me soucier de ce qui
pourrait arriver après car je suis parti sur l'idée que la plus grande partie
du jeu se fera dans la montée.
Une heure avant le Maido, malgré mon allure très soutenue,
je me fais rattrapé par mon ami de club : Gino.
Il fallait s'y attendre, il m'avait dit qu'il avait obtenu récemment
lors d'un test de VM6, une VMA de 18,05 km/h.
Après le Maido :23 kms, 2260 m+, je me sens inccapable de suivre Gino,
je continu avec mon allure, assez péniblement dans les caillaces.
Arrivé au sommet, au grand Benare, je conserve ma place provisoire de 50èmes.
Malgrés que je m'allimente, je commence à descendre avec une certaine lourdeur
dans les jambes.Je subit l'assaut des basaltes éffilés, mes chevilles
restent fragiles, j'avance trop lentement.Mon moral en prend un coup.
Au prochain ravitaillement, je retrouve un terrain plus propice à la course à pied.
Dejà, plusieurs coureurs mon dépassé et c'est à l'arrachée que je termine
ces 82 kilodénives en 9H45min38s… et 77ème.
Qu'en est-il de mon objectif ?
Je suis parti sur deux approches :
une approche classique comme font les coureurs sur route,
c'est-à-dire prendre comme référence un temps sur un parcours récent
moitié moins long. Comme faire un semi avant un marathon.
En principe, on multiplie le temps qu'on a eu par 2 et on rajoute environ
10 % de taux de fatigue.
Donc, au préalable, j'ai effectué deux semaines avant, un parcours similaire
tant à la moitié du dénivelé positif qu'à la moitié en kms.
C'était sur le tronçon : Bois de Nèfles/Roche Ecrite. L'aller retour fait 29 kms
et 1750 m+. Par rapport à l'Arc en Ciel, il manquait 1,6 kms pour faire correctement
la moitié. Disons que vu mon allure endurence et le taux de fatigue occasioné,
il faura rajouter 10 minutes. Donc cet entraînement test s'est bien déroulé et
je l'ai fait en 4h16. Ainsi j'ai pu faire ce calcul de projection sur l'Arc en Ciel :
(4h16+10min)*2+(10%) = (266)*2+(10%)
soit 532 min + 10%
Soit 532+53=585 minutes, ce qui donne 9h45.
La deuxieme approche, c'est de comparer le pourcentage d'EMA habituel que font les premiers
sur ce type de profil. Mais attention, pour bien faire la différence avec les compétitions sur route,
il faut raisonner en kilodénive.
Cela donne moins de 56% (dixit : pourcentage de VMA sur dénivelés), ceci est vérifiable pour
les tous premiers. A mon niveau, dont je compte le faire entre 8h et 10 heures, le pourcentage
selon le degré d'endurance doit varier entre 52% et 40%
Calcul :
52% de ma vma de 17,22 sur 82,3 kilodénive est égal à 9,30 kd/h, soit 9h11
40% de ma VMA de 17,22 sur 82,3 kilodénive est égal à 6,89 kd/h soit  11h57
Conclusion :
la première approche est assez précis, cependant elle ne révèle pas la marge de progression
possible du coureur. C'est une mesure prise à un instant T, mais il est toujours
envisageable qu'on evolue au mieux ou au pire deux semaines après.
Avec la deuxième approche, la game de probabilité est quand même assez large, cependant
on peut mesurer le chemin parcouru et voir ce qui reste à parcourir pour réaliser un temps
qui correspondra au summum de sa forme (ici 9h11)
Alors, qu'en est t il de mon objectif ?
Je peux dire que je l'ai réussi ( 9h45 est plus proche des 9h11 que des 11h57), et il me reste
encore de la marge pour progresser ne serait ce qu'en indice d'endurance. L'amélioration de ma
VMA est une autre histoire qui permettra de m'ouvrir sur d'autres horizons.
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